La raison importante pour laquelle j'élève ma fille pour qu'elle devienne une athlète (cela n'a rien à voir avec la forme physique)

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"Aller vite!" Ma fille a crié quand nous sommes arrivés au CoursDisney Kids Dashs pendant le week-end Star Wars Rival Run à Walt Disney World en Floride. C'est la troisième course Disney pour mon athlète en herbe. Elle prend également des cours de gym, de natation et de danse, fait du scooter (avec un casque, bien sûr) et balance une raquette de tennis en criant « Football ! » Et par football, elle veut dire football. P.S. Elle a deux ans.

Maman tigre ? Peut-être. Mais la recherche montre que les filles qui participent à des sports obtiennent de meilleures notes, ont une meilleure estime de soi et des niveaux de dépression plus faibles. Ils sont également plus susceptibles d'accéder à des postes de direction plus tard dans la vie.

Alors que la participation sportive des filles au lycée est à un niveau record, selon une enquête de la Fédération nationale des associations de lycées d'État, elles sont toujours à la traîne des garçons par plus de 1,15 million d'élèves. Dans le même temps, la participation sportive des jeunes de moins de 12 ans a connu une baisse constante depuis 2008, selon la Sports & Fitness Industry Association. Et 70 pour cent de ces petits athlètes abandonneront avant l'âge de 13 ans, selon l'Alliance nationale pour les sports. La confiance des femmes est comparable à celle des garçons à 12 ans et s'effondre à 14 ans.

Les preuves montrent que l'exposition des filles à la prise de risque et à la normalisation de l'échec pourrait être la clé pour lutter contre ce manque de confiance. Le sport est un moyen infaillible d'y parvenir. "Le sport est simplement une opportunité organisée et facilement disponible de vivre des pertes, des échecs et de la résilience", écrivent les co-auteurs de Le code de confiance pour les filles Claire Shipman, Katty Kay et Jillellyn Riley dans L'Atlantique.

J'ai déjà vu une scission entre les sexes au niveau le plus jeune. Les cours de natation de ma fille ont tendance à être un mélange égal de garçons et de filles ; après tout, la natation est une compétence de la vie. Mais son cours de danse est réservé aux filles et son cours de sport a deux garçons pour chaque fille. (Et oui, la danse de compétition est un sport et tous les danseurs sont des athlètes.)

Mais je considère que chacun a la même valeur. En danse, elle a appris de nouvelles façons de bouger, le cheval galopant et l'ours rampant sur les trottoirs de New York, à ma grande horreur. (Désinfectant pour les mains, STAT!) Elle a jeté, chassé et virevolte, non pas parce que c'est "girly", mais parce que maîtriser une nouvelle compétence est amusant. Et elle est devenue tellement plus forte, physiquement, dans le processus. Lorsque mon mari l'a emmenée voir le New York City Ballet se produire dans des espaces intimes au rez-de-chaussée du Museum of Modern Art, elle était tout aussi fascinée par les danseurs à bout de souffle qu'elle l'était par leur performance. Maintenant, elle demande à regarder des "purrinas" à la télévision et prétend que ses ballerines sont des chaussons de ballet.

Au cours de sport, elle apprend un nouveau sport et une nouvelle compétence chaque semaine, comme le basketball et le dribble, le baseball et le lancer, le football et les coups de pied, ainsi que des courses de navette, des séquences de sauts de trampoline et plus encore. Au fil des semaines, je l'ai vue ramener ces compétences à la maison, lancer toutes les balles qu'elle peut trouver et dribbler toutes les balles qui rebondissent. Elle veut jouer avec sa raquette de tennis presque tous les jours. Notre règle n°1 ? Ne frappez pas le chien. (Connexe : Je suis reconnaissant envers les parents qui m'ont appris à adopter la forme physique)

Et nager? Elle sautera dans l'eau sans aide, plongera sa tête sous et remontera en toussant et en souriant. Elle est intrépide. J'espère qu'être une athlète l'aidera à le rester.

Bien sûr, le but de toute cette activité physique n'est pas seulement de la garder en bonne santé ou de la fatiguer, même si cela aide pour les deux. La recherche montre que l'activité physique améliore réellement la concentration et la mémoire. Elle s'entraîne pour être une meilleure apprenante, pas seulement une meilleure athlète. Et cela se traduit par une plus grande chance de réussite scolaire. Les athlètes obtiennent de meilleures notes, fréquentent plus d'écoles et ont des taux de diplomation plus élevés que les non-athlètes, selon un grand nombre de recherches.

Pour une fille, c'est plus important que jamais. Si « l'Année de la femme » de 2018 nous a appris quelque chose, c'est bien ceci : nous devons équiper et autonomiser les filles de toutes les manières possibles. Le sexisme est bien vivant - bonjour, #MeToo - et le plafond de verre est fermement intact. Après tout, il y a plus d'hommes nommés John qui dirigent des entreprises du S&P 1500 que de femmes, selon Le New York Times. Et à partir de ce rapport de 2015, seulement 4 % de ces entreprises (qui représentent 90 % de la valeur totale du marché boursier américain) avaient une femme PDG. En 2018, seulement 4,6% des entreprises Fortune 500 étaient dirigées par des femmes. Majeure #facepalm.

Mais l'"Année de la Femme" a aussi crié ceci : nous n'allons plus le supporter. Nous pourrions avoir du mal à gagner le même salaire, la même égalité et le même respect que les hommes dans de nombreux secteurs et secteurs de la société. Mais de plus en plus de femmes occupent des postes de direction, comme les 102 femmes historiques siégeant à la Chambre des représentants cette année. Avec 435 sièges de maison, nous sommes presque à mi-chemin de l'égalité.

Offrir à ma fille - et à toutes nos filles - le cadeau de l'athlétisme est une façon d'y arriver. Selon une enquête menée par EY et ESPNW, jusqu'à 94 % des femmes chefs d'entreprise occupant des postes de direction ont des antécédents sportifs..

Après tout, les sports et autres activités de compétition enseignent également l'autodiscipline, le leadership, le travail d'équipe, la gestion du temps, la pensée critique, la confiance en soi, etc. En tant que nageuse de compétition, j'ai appris que l'échec est souvent le premier pas vers le succès. Un an, mon équipe de relais a été disqualifiée dans une compétition après que notre coéquipier ait quitté le bloc trop tôt. Nous travaillions sur une nouvelle technique d'échange qui nous semblait à tous gênante. Enfant, le DQ était difficile à avaler. C'était comme une grosse affaire. Nous avons donc travaillé sans relâche dans la pratique, forant nos échanges de relais jusqu'à ce que nous soyons tous synchronisés. Nous avons finalement emmené cette formation jusqu'au championnat de l'Illinois, où nous nous sommes classés cinquièmes dans l'État.

En tant que rameur collégial, j'ai appris ce que cela signifiait pour une équipe de travailler comme un, au propre comme au figuré. Nous avons ramé comme un seul et nous nous sommes battus comme un seul. Lorsque mon équipe a estimé que le comportement de notre entraîneur était non seulement contre-productif mais sexiste, nous avons organisé une réunion d'équipe et avons décidé de prendre la parole. Il nous criait régulièrement des insultes. Son favori? Lancer "comme une fille" comme une arme. Cela nous a énervés. En tant que capitaine, j'ai organisé une réunion avec lui et le responsable du programme d'aviron pour exprimer les préoccupations de mon équipage. À leur crédit, ils n'ont pas seulement écouté; ils ont entendu. Il est devenu un meilleur entraîneur et nous sommes devenus une meilleure équipe dans le processus. Plus de 20 ans plus tard, cette mentalité toujours imprègne notre société. Il n'est pas étonnant que la campagne Always #LikeAGirl ait trouvé un écho auprès de tant de femmes.

Maintenant, je suis un coureur. "Maman court vite", dit ma fille quand elle me voit chausser mes chaussures. Parfois, elle m'apporte ses baskets et crie : "Je vais vite !" Elle adore courir sur le trottoir. "Vite vite!" crie-t-elle en sprintant. Peu importe le fait qu'aucun de nous n'est particulièrement rapide. Elle court comme un Muppet, quand et où elle le peut. Mais quand nous avons suivi la ligne au CoursDisney Kids Dash, elle m'a attrapé. (Connexe : J'ai écrasé mon plus grand objectif de course en tant que nouvelle maman de 40 ans)

"Te tenir!" dit-elle, indiquant qu'elle voulait que je la porte. « Tu ne veux pas courir vite ? J'ai demandé. "Il y a quelques minutes à peine, vous couriez et criiez : 'Allez vite !'"

"Non, tiens toi," dit-elle doucement. Alors je l'ai portée à travers le tableau de bord. Elle a souri jusqu'aux oreilles pendant que nous galopions ensemble ; pointant et souriant alors que nous approchions de Minnie Mouse vers l'arrivée. Elle a fait un gros câlin à Minnie (dont elle parle toujours) et dès qu'une bénévole lui a accroché une médaille autour du cou, elle s'est tournée vers moi. "Revoir Minnie. Je cours!" cria-t-elle. "OK, mais est-ce que tu vas vraiment courir cette fois ?" J'ai demandé. "Oui!" Elle a crié. Je l'ai mise à terre et elle a sprinté.

Je secouai la tête en riant. Bien sûr, je ne peux pas Fabriquer ma fille court, nage, danse ou pratique tout autre sport. Tout ce que je peux faire, c'est lui donner l'opportunité, ainsi que des encouragements et du soutien. Je sais que cela deviendra plus difficile à mesure qu'elle vieillira, à mesure que la pression des pairs et la puberté frapperont. Mais je veux aussi lui donner toutes les chances de rugir. C'est la maman tigre en moi.

Quand je regarde ma fille, est-ce que je vois un futur PDG, membre du Congrès ou athlète professionnel ? Absolument, mais pas nécessairement. Je veux qu'elle ait le option, si c'est ce qu'elle veut. Si rien d'autre, j'espère qu'elle apprendra à aimer le mouvement toute sa vie. J'espère qu'elle deviendra forte, confiante et capable, équipée pour assumer le manteau du féminisme qui l'attend. J'espère qu'elle apprendra à accepter l'échec et à dire la vérité au pouvoir, que ce soit son entraîneur, son patron ou quelqu'un d'autre. J'espère qu'elle trouvera l'inspiration dans la transpiration, mais pas parce que je veux qu'elle soit comme moi.

Non, je veux qu'elle soit encore meilleure.

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